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Lexicon for French Compositions
Accentuer (to enhance)
Affirmer (to assert)
A la lumière de (in the light of)
Analyser / étudier
A travers le prisme de (through the lens of…)
Cacher (to hide) /dissimuler (to conceal)
Confirmer
Contredire (to contradict)
Corroborer (to corroborate)
Déclarer
Décrire/dépeindre (to depict)
Démontrer
Développer un argument
Dévoiler (to unveil)
Ebaucher (to sketch)
Etablir (to establish)
Esquisser (to adumbrate)
Etayer un argument (to back up)
Incarner (to embody)
Indiquer
Infirmer (to disprove)
Invalider
Illustrer
Mettre en avant (to put forward)
Mettre en valeur / Mettre en relief (to throw into relief)
Montrer
Nuancer
Préciser (to specify)
Présenter un argument
Prétendre
Proposer une hypothèse
Renforcer (to reinforce)
Révéler
Se référer à (to refer to)
Signifier (v.) /la signification (nom)
Souligner (to underline)
Suggérer
Symboliser (v.) / un symbole (nom)
Témoigner, ex : Comme en témoigne l’utilisation du terme… (as is evidenced by the use
of the term)
Trahir (to betray)
L’emploi récurrent / omniprésent du terme…
Il est fructueux d’analyser ce passage…
Ce passage est éclairant (illuminating)/ intrigant (intriguing)/ problématique (problematic)/ frappant (striking) /saisissant (striking, startling) /ardu (arduous, difficult)
Ce passage éclaire / illumine la problématique de…
En guise d’introduction (as a way of introduction)
Premièrement (firstly)
Pour commencer
En premier lieu (in the first place)
D’emblée (from the get-go, from the outset)
Ce passage s’articule autour de…
Ce passage est structuré par…/ est dominé par…/se caractérise par…
Ce texte se divise en…paragraphes (paragraphs) ou strophes (stanzas)
Avoir pour but de + INF (to have as a goal to…)
Dans le but de + INF (with the goal of)
Dans l’intention de + INF (with the intention of)
En vue de + INF (with a view to)
Afin de + INF (in order to)
Sans doute à dessein (doubltless deliberately). Ex: Il a échoué à son examen, sans doute à dessein, afin de d’éviter…(he failed his exam, doubtless deliberately in order to avoid…)
Se donner pour objectif de + INF (to give oneself the objective of)
Visant à faire quelque chose (aiming to do something)
Par conséquent (consequently)
Il en résulte que (what results from this is…)
Il en découle que (what results from this is…)
Résultat: (result:) Ex: Je me suis réveillée en retard. Résultat: j’ai raté mon examen!
Cela implique que (this implies that…)
Cela dit,… (that said,)
Disons-le d’emblée que (let’s say from the outset that…)
D’emblée (from the outset)
De prime abord (at first sight)
À savoir (namely)
Ce faisant (so doing)
Ce n’est pas un hasard si… (it’s not by chance if…)
Que dire de plus, sinon que… (what else can one say, except that…)
De fait,… (in fact)
En d’autres termes,… (in other words)
Autrement dit… (in other words)
Pour le dire autrement… (to say it otherwise)
Mieux,… (better)
En outre (moreover)
De plus (besides, moreover)
De surcroît… (besides, moreover)
Qui plus est… (what is more)
Et pourtant,…(and yet)
A rebours de… (against the grain of). Ex: A rebours de l’orthodoxie américaine du féminisme, Kristeva soutient, au contraire, que les femmes françaises sont… (Against the grain of American feminist orthodoxy, Kristeva argues on the contrary that French women are…)
Il n’en reste pas moins (vrai (optional)) que… (it nevertheless remains the case that…/it remains true that)
Cependant, …. (however)
Néanmoins, …. (nevertheless)
En revanche, …. (on the other hand)
Par contre, …. (on the other hand)
Au contraire,…. (on the contrary)
En dépit de + NOM (despite)
Malgré + NOM (despite)
Du moins… (at least)
Avoir beau dire que… (to say something in vain). Ex: Marx a beau dire que les ouvriers devraient se révolter, la réalité, c’est que la révolution en Allemagne n’a pas eu lieu. (It was in vain that Marx said that workers should revolt, because the reality is that the revolution in Germany didn’t take place/“Marx may say that the workers should revolt, but the reality is that the revolution in Germany did not take place.”)
Posons donc la question suivante: (we pose the following question:)
Se posent donc trois questions principales: (we pose three main questions:)
Il nous faut aborder la question de… (we have to tackle the question of)
Citons donc le propos de Karl Marx: « …. ».. (Let us therefore quote the saying/words of KM)
Pour illustrer cette idée, il suffit de citer Karl Marx, qui a écrit: « …. » …
Laissons la parole à Karl Marx… (Let’s let KM speak)
KM s’exprime lui-même à ce sujet…
Et X le dit lui-même:…
Et X d’ajouter, non sans malice, que… (and KM adds, not without malice that…)
D’un côté…, de l’autre côté…
D’une part… d’autre part…
Tantôt…, tantôt… (now… now…or by turns…). Ex: Tantôt fâché, tantôt calme, il…. (now angry, now calm, or by turns angry and calm, he…)
Peser le pour et le contre (to weigh the pros and cons). Ex: Pesons le pour et le contre. D’un côté… de l’autre… (Let us weigh the pros and cons. On the one hand… on the other…)
En guise de conclusion,
Pour terminer, pour finir
Pour conclure,…
Style Guide
1. La comparaison—établit un rapport de ressemblance entre deux éléments (le comparé et le comparant), à l’aide d’un outil de comparaison (comme, ainsi que, plus... que, moins... que, de même que, semblable à, pareil à, ressembler, on dirait que...)
Et moi je suis semblable à la feuille flétrie. (Lamartine)
Grands bois, vous m’effrayez comme des cathédrales. (Baudelaire)
2. La métaphore—établit une comparaison sans outil de comparaison. La métaphore consiste à confondre totalement deux réalités.
Cette faucille d’or [= lune] dans le champ des étoiles [= ciel] (V. Hugo)
3. La personnification—transforme une réalité inanimée en réalité animée.
Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux—Et je l’ai trouvée amère. (Rimbaud)
Avec quelle rigueur, Destin, tu me poursuis (Racine)
4. L’allégorie (nom f.)—représente de façon concrète et imagée les divers aspects d’une idée abstraite. Elle se repère souvent grâce à l’emploi de la majuscule. Processus de symbolisation, par personnification. Ex: Cupide.
1. La métonymie—remplace un mot par un autre mot selon un lien logique, par une relation analogique.
a. Le contenu par le contenant. Boire un verre
b. La cause par l’effet
c. Le moral par le physique
d. La chose par le lieu
e. La chose par le symbole
f. L’œuvre par son auteur. Je viens de lire un Zola.
2. La synecdoque—Elle consiste à désigner la partie pour le tout (et le tout pour la partie), ainsi que la matière pour l’objet et le particulier pour le général. C'est un cas particulier de la métonymie.
Respectez ses cheveux blancs [ = respectez son grand âge]
3. La périphrase—remplace un mot par sa définition ou par une expression plus longue ayant le même sens.
La langue de Shakespeare [= l’anglais]
Le billet vert [pour désigner le dollar américain]
4. L’hypallage (nom f.)—consiste à lier deux termes syntaxiquement alors qu’on s’attendrait à voir l’un des deux lié à un troisième terme présent à proximité dans le texte.
Les habitants de l’orgueilleuse Rome (Racine) [au lieu des habitants orgueilleux de Rome]
Un vieillard en or avec une montre en deuil (Prévert) [plutôt que la montre en or et le vieillard en deuil]
1. L’antithèse (nom f.)—rapproche deux termes désignant des réalités opposées ; l’antithèse est souvent renforcée par un parallélisme de construction.
Tout lui plaît et déplaît, tout le choque et l’oblige. Sans raison il est gai, sans raison il s’afflige. (Boileau)
2. L’oxymore (nom masc.)—Deux termes, unis grammaticalement, s’opposent par leur sens. L'union de mots contraires frappe l'imagination.
Un silence assourdissant (Camus)
La bête humaine (titre d’un roman d’E. Zola)
3. L’antiphrase (nom f.)—exprime une idée par son contraire dans une intention ironique. On dit le contraire de ce qu'on pense.
Tout ce joli monde se retrouvera là-haut/ Près du bon dieu des flics (Prévert)
4. Le chiasme—Deux expressions se suivent, mais la deuxième adopte l’ordre inverse (A – B / B’ – A’)
Ces murs, maudits par Dieu, par Satan profanés (V. Hugo)
Parler en mangeant, manger en parlant (Balzac)
5. Le paradoxe—énonce une idée contraire à l’opinion commune, dans le but de surprendre, choquer ou d’inviter à la réflexion.
Paris est tout petit, c’est là sa vraie grandeur (Prévert)
1. La litote—dire moins pour faire entendre plus.
Va, je ne te hais point (Corneille) [= je t’aime]
2. L’euphémisme (nom masc.)—atténue l’expression d’une idée, d’un sentiment, pour ne pas déplaire ou choquer.
Il nous a quittés [= il est mort]
Les non-voyants [= personnes aveugles]
3. La prétérition—feindre de taire ce que l’on exprime pourtant très clairement. Souvent introduite par une formule négative (je ne dirai rien sur… je n’insisterai pas sur le fait que…, pour ne pas parler de…, il me semble inutile de rappeler que…), cette figure de style permet d’attirer l’attention sur ce qu’on fait semblant de ne pas dire.
Vous remarquez que je ne vous dis pas que votre style manque d’élégance.
4. L’hyperbole (nom f.)—exagération
Je meurs de soif.
5. L’accumulation (nom f.)—énumération plus ou moins longue de termes (excès, amplification)
Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les
hautbois, les tambours, les canons formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. (Voltaire)
6. La gradation—énumération de termes organisée de façon croissante ou décroissante.
Va, cours, vole et nous venge ! (Corneille)
Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. (Molière)
7. L’anaphore (nom f.)—répétition d’un même terme au début de plusieurs phrases, de plusieurs vers, de plusieurs propositions. On martèle ainsi une idée, on insiste, on souligne.
Cœur qui a tant rêvé,
Ô cœur charnel
Ô cœur inachevé,
Cœur éternel (Charles Péguy)
8. L’épanadiplose (nom f.)—reprise à la fin d’une phrase du même mot que celui utilisé en début de phrase.
L’homme peut guérir de tout, non de l’homme (Bernanos)
9. L’anadiplose (nom f.)—reprise du dernier mot d’une phrase au début de la phrase suivante.
L’absence c’est Dieu. Dieu, c’est la solitude des hommes. (Sartre)
10. Le pléonasme—redondance. Ajout d’un ou plusieurs mots qui ne sont pas nécessaires au sens grammatical de la phrase, et qui sont synonymes, pour insister sur un point.
Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s’appelle vu… (Molière)
1. L’anacoluthe (nom f.)—rupture de construction syntaxique
Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, la face de la terre en eût été changée (Pascal)
2. La parataxe—suppression des mots de liaison et des connecteurs logiques, avec des virgules ou des points à la place.
L’orage éclatait. La pluie tombait en rayons blancs. Les carreaux pleuraient comme des yeux. De petites
gouttes jaillissaient par les fentes des croisées. Dehors le cheval courbait la tête sous l’averse. (Jules
Renard)
3. L’ellipse (nom f.)—suppression de mots grammaticalement nécessaires
Je n’avance guère. Le temps beaucoup. (Eugène Delacroix)
1. L’assonance (nom f.)—répétition d’un même phonème vocalique
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant (Verlaine)
2. L’allitération (nom f.)—répétition d’un même phonème consonantique
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? (Racine)
3. L’onomatopée (nom f.)—interjections pour simuler le bruit d’un objet/animal. Ex: « cui cui » ou « piou piou » pour désigner le cri de l’oisillon
4. La paronomase – rapprochement de deux homonymes (qui se prononcent pareil) ou de deux paronymes (qui se prononcent presque pareil)
Qui se ressemble s’assemble.